THE WACKNESS / LA LOOSE
Réalisé par Jonathan Levine
Avec Ben Kingsley, Josh Peck, et Famke Janssen
The Wackness (rebaptisé La Loose à l’occasion de la sortie DVD) raconte la relation de deux âmes solitaires. C’est une très bonne surprise de découvrir ce film qui n’a eu que peu de visibilité médiatique.
Luke est le dealer officiel du lycée. Il se sent hors-cadre, n'a pas de réels amis. C'est la fin des cours, le début de l'été. Il consulte un psy, le docteur Squires, qu'il paie en herbe. Tous les deux, complètement différents, se trouvent pourtant liés par une même solitude, ce même besoin de se sentir aimé, de se sentir vivre ! Cette amitié - somme toute assez improbable - est touchante et les comédiens réellement bons. Si les personnages qu’ils campent peuvent paraître caricaturaux, ils n’apparaissent finalement pas comme tels à l’écran.
Certaines scènes, comme lorsque le docteur Squires, commençant à dealer avec Luke, se retrouve face au fournisseur de ce dernier, un noir américain bien baraque (alors qu’il est ce petit quinquagénaire blanc), sont totalement décalées. The Wackness tire une force de ces – charmants – décalages.
Sur le plan cinématographique, esthétique, The Wackness est également intéressant. L'univers rappelle, par moment, celui de la bande-dessinée. Ainsi, les pensées de Luke se retrouvent dans des bulles ; alors qu'il danse sur le trottoir, les blocs qu'il touche du pied s'illuminent... Il y a donc une recherche qui apparaît ; sans rien révolutionner, cela a le mérite d’offrir au spectateur quelque chose de « différent ».
Décalé, esthétique… si The Wackness n’innove pas totalement, il possède un charme certain.
Luke est le dealer officiel du lycée. Il se sent hors-cadre, n'a pas de réels amis. C'est la fin des cours, le début de l'été. Il consulte un psy, le docteur Squires, qu'il paie en herbe. Tous les deux, complètement différents, se trouvent pourtant liés par une même solitude, ce même besoin de se sentir aimé, de se sentir vivre ! Cette amitié - somme toute assez improbable - est touchante et les comédiens réellement bons. Si les personnages qu’ils campent peuvent paraître caricaturaux, ils n’apparaissent finalement pas comme tels à l’écran.
Certaines scènes, comme lorsque le docteur Squires, commençant à dealer avec Luke, se retrouve face au fournisseur de ce dernier, un noir américain bien baraque (alors qu’il est ce petit quinquagénaire blanc), sont totalement décalées. The Wackness tire une force de ces – charmants – décalages.
Sur le plan cinématographique, esthétique, The Wackness est également intéressant. L'univers rappelle, par moment, celui de la bande-dessinée. Ainsi, les pensées de Luke se retrouvent dans des bulles ; alors qu'il danse sur le trottoir, les blocs qu'il touche du pied s'illuminent... Il y a donc une recherche qui apparaît ; sans rien révolutionner, cela a le mérite d’offrir au spectateur quelque chose de « différent ».
Décalé, esthétique… si The Wackness n’innove pas totalement, il possède un charme certain.
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